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"Les trois étapes majeures du processus alchimique des rêves"




1 - LA NIGREDO
2 - L’ALBEDO
3 - LA RUBEDO




I - LA NIGREDO

L’œuvre au noir est le travail de l’ombre. C’est le moment de la dépression, de l’homme égaré, perdu. Ce que nous refusons de connaitre nous même et de vivre consciemment devient une sorte de seconde personnalité plus ou moins dissociée et autonome, ombre individuelle et collective.

L’ombre dans les rêves est du même sexe.

Qu’as-tu fait de celle ou de celui que tu aurais dû être ? C’est la question de l’ombre.

L’homme (ou la femme) qui fait face à son ombre entre dans le conflit : c’est la nigrédo. Première étape : La cuisson alchimique. L’intégration de l’ombre dans le conscient. A ce moment là, la tension intérieure est moins grande, un soulagement s’opère.

L’approche de l’ombre dans les rêves se présente sous forme de conflits de guerres, de menaces, de noir, (ambiance sombre). Le rapport avec l’ombre peut prendre la forme de séduction homosexuelle.

L’ombre est ce qui manque à chaque personnalité ou ce qui aurait pu vivre et qui n’a pas vécu. L’ombre est ce que le sujet ne reconnait pas et qui le poursuit inlassablement. L’ombre est l’inévitable contrepartie de ce qui a été réalisé. L’ombre est d’abord repérable à des figures qui ont le même sexe que le sujet et qui sont les principaux acteurs de ces rêves. Ces personnages ont des traits de caractère et des façons d’agir qui sont la contre partie de la personnalité consciente.

L’élaboration consciente s’est marquée d’une succession de rejets : tabous, interdits, dénis, refoulements, défenses. Ces répressions ne sont jamais des suppressions. Au pire, elles s’enfouissent dans le corps ou se projettent sur l’entourage.
Les contenus inconscients qui devraient faire l’objet d’une intégration tendent à devenir négatifs.
L’homme qui fait face à son ombre entre dans le conflit : nigrédo, nuit, le sombre. Mais le réel se construit dans la conjonction des opposés. L’archétype du soi ou la totalité est à l’œuvre. Il tend à briser l’unilatéralité du conscient.
Le passage par l’ombre peut passer par un abaissement de l’intelligence. L’esprit ne fonctionne plus, la mémoire est défaillante, les mots manquent, la sensibilité est une angoisse alternant avec la torpeur. Phase symbolisée par le plomb.

Comment l’homme peut-il vivre avec son ombre sans qu’il en résulte une série de malheurs ? "Jung"
Œuvre au noir : dissolution, il faut se défaire de certaines identifications qui ont permis de se construire.


II - L’ALBEDO

L’œuvre au blanc. Le clair de lune. La clarté vient de l’inconscient.
Union de l’esprit et de l’âme.

La forme animale obscure, dominée par les pulsions et les instincts, fait place à une figure plus humaine renouvelée, apaisée, purifiée.

La blancheur suggère la purification, le fait de ne plus être contaminé par la matière, c'est-à-dire les projections. On devient calme, objectif, serein. Certains problèmes se clarifiant, on a l’impression que l’on comprend: cela s’appelle le blanchissement.
C’est la lumière qui apparait après les ténèbres.
Dans les rêves : la rosée du matin – les éléments blancs du rêve. Œuvre au blanc : la purification


III - LA RUBEDO

L’œuvre en rouge. L’œuvre se trouve achevée par la rubédo. La pierre qui possède un corps, une âme, un esprit. Le lever du soleil.

Le soi règne. C’est l'obtention de la couleur rouge, de la conscience rayonnante ou conscience d’amour. Puis ce rouge éclatant doit devenir plus modéré, grenat ou violet…pour faire...de l’or.

Mariage de l’homme rouge et de la femme blanche, du soleil et de la lune.

La rubédo est le troisième degré, UNION esprit-corps-âme. C’est aussi la spiritualisation du corps et la corporification de l’esprit. La rubédo amène une force d’âme et d’engagement.

Elle correspond à la participation croissante, à l’implication de la conscience qui commence de son coté à agir sur les contenus fournis par l’inconscient.
Œuvre au rouge : retour à l’humain individué – retour à la terre.

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